Sacred hoop
Un magazine fabuleux, regorgeant d'articles passionnants, à lire absolument !
Un magazine fabuleux, regorgeant d'articles passionnants, à lire absolument !
Trouvé sur le net à un moment crucial de ma vie où j'ai compris plein de choses sur la fragmentation de l'âme et le "soul retrieval" :
Tout simplement fascinant
(merci Corinne)
De la tradition amérindienne nous connaissons essentiellement la Sweat Lodge, la Hutte à sudation. Elle est largement pratiquée en Europe parfois sans vraiment respecter la tradition : de même que le Yoga a pu être transformé en gymnastique douce contre le stress, la Hutte à sudation qui est une pratique sacrée de guérison peut se transformer en une sorte de sauna relevé à la sauce ésotérique.
Dans les traditions du Nord Est de l’Amérique, la Hutte à sudation était une pratique d’homme. Les femmes n’entraient pas dans les Huttes ou de façon très exceptionnelle. Elles n’entraient pas dans les Huttes car elles n’en avaient pas besoin. La connexion avec le chaos, la rédition face au sentiment de mort imminente, le grand oui de lâcher prise qui vient comme une évidence au contact de la force immense de la Vie, une grande part de ce que l’on vient chercher dans l’expérience extrême de la Hutte, les femmes branchées sur la puissance du féminin en elles, le connaissent déjà. C’est ce qu’elles expérimentent dans la période des Lunes lorsque celle-ci est honorée et vécue pleinement et dans la dimension sauvage et sacrée de l’accouchement naturel.
Dans la tradition autochtone du Nord Est, les femmes se retrouvaient chaque mois dans la Moon Lodge, l’espace physique qui les accueillait pendant la période de leurs Lunes. Comme elles vivaient en communauté de femmes proches et en lien avec les cycles de la nature, elles avaient leurs Lunes en même temps, autour de la Nouvelle Lune. Correspondance évidente entre les nuits noires de nouvelle lune, la fin du cycle lunaire et la fin du cycle menstruel, la mort de ce qui ne sert plus en nous et qui doit partir pour permettre à un nouveau cycle de commencer.
Pendant quelques jours, elles étaient servies et nourries par le reste de la communauté consciente du caractère sacré de ce qui se vivait là. Les femmes honoraient ce temps de réceptivité intense par des chants, des prières, de la broderie, du perlage, des rires. C’est dans les Moon Lodge que se transmettait le savoir des femmes mais aussi la connaissance du féminin. Au moment de leurs premières menstruations, les jeunes filles étaient reçues et fêtées dans l’espace de la Moon Lodge. Les filles apprenaient de leur mère et des autres femmes leur essence en tant que femmes et en tant que mères, la douceur et la puissance du féminin, la longue patience de la Terre et la fluidité de l’Eau.
Elles contactaient leur utérus, la terre du féminin relié au cycle vie/mort/vie, honoraient le repos nécessaire au corps et à l’âme ouverts à l’Esprit , ce moment de vide, de non action, d’écoute qui permet à la créativité de se déployer.
Chaque séjour dans la Loge de la Lune était l’occasion pour les femmes d’inscrire sur leur bâton de Lunes les faits marquants de la période écoulée : un événement survenu heureux ou douloureux mais aussi une relation, une personne, un sentiment de gratitude. Le bâton de Lunes était une trace de leur histoire de femme, des blessures et des cadeaux, une trace de tout ce qui les avait fait grandir. Aux cérémonies de la pleine lune, les femmes rapportaient dans la communauté ce qu’elles avaient créé de leurs mains, mais aussi les rêves et les visions quelles avaient eu dans la Moon Lodge. À la ménopause, les femmes étaient intronisées à la loge des Grand-Mères…
L’expérience magnifique que propose mon amie Bhakti est inspirée de cette tradition. Elle vient parler à nos cœurs et combler un vide sidéral. Elle nous permet de rassembler notre héritage, nous rappelle des évidences que notre monde fou a oubliées.
Je vous laisse simplement sentir comment cet espace de la Moon Lodge est un espace sacré, nécessaire, qui nous manque. Et lorsque je dis nous, je parle des femmes bien sûr mais aussi des hommes car lorsque le féminin est piétiné, ignoré, le masculin ne peut qu’être une caricature, lorsque l’un des deux pôles est malade alors c'est que les deux sont malades et aucun ne peut fleurir.
(extrait d'un blog intitulé "Blog de i-Papy", trouvé sur le net. Si l'auteure s'y oppose, je le retirerai bien évidemment mais j'ai trouvé ce texte si beau, si juste et si criant que la multiplication de ses possibilités de découverte par tout un chacun ne doit pas être limitée, je crois)...
Mon coup de foudre médiéval du festival du Puy en Velay
http://www.myspace.com/deguingois
A écouter tout simplement d'urgence !
Savez vous la chaleur du progrès sous les étoiles
Savez vous que nous existons ?
Avez vous oublié les clés du Royaume
Avez-vous déjà été mis au monde & êtes-vous en vie ?
Ré-inventons les dieux, tous les mythes des siècles
Célébrons les symboles des profondes forêts anciennes
(Avez-vous oublié les leçons de la guerre antique)
Il nous faut de grandes copulations dorées
Les pères ricanent dans les arbres de la forêt
Notre mère est morte dans la mer
(...)
Jim Morrison
Qui avait le plus besoin du chaman ? La réponse est : les esprits eux-mêmes. Ils créaient le chaman, lui enseignaient leurs pouvoirs puis agissaient et faisaient fonctionner le monde à travers lui.(...)
Une leçon qui pourrait profiter à notre époque. L'esprit maître du monde supérieur demande au hibou : "Qui sont les plus nombreux sur Terre ? les vivants ou les morts ?" A quoi le hibou répond que ce sont les morts. "Depuis quand, demande alors l'esprit stupéfait, est-ce un succès de mourir ?"
(Les loups du ciel, K.H Schlesier, Nuage rouge, Ed. du rocher)
Puisses-tu, O vieil arbre
Transmettre le message
De racines en racines
De tronc en tronc
De branche en branche
Et de feuille en feuille
Peux-tu les prévenir
Par delà la Terre entière
Que la Mère revient
Qu'Elle sera bientôt parmi nous
Et qu'il convient de préparer
Ce retour tant attendu par nous
Et toi, O pierre ancêtre
Puisses tu divulguer la nouvelle
Notre Grande Mère revient
Nous voici au seuil de sa venue
Passe le message à tes frères
Ainsi qu'à tes voisins
Et toi O vent antique
Dissémine donc cette douce pensée
Emplie de promesses et d'avenir
La Déesse revient parmi nous
Que chacun de tes souffles diffuse son Esprit
Et toi, O soleil
Douce chaleur, source de vie
Par tes rayons bienfaisants
Qu'eux aussi soient porteurs
Des quatre coins de la Terre
Et à tous ses habitants
Et crient bien haut la bonne nouvelle
La Déesse est revenue
Et vous, animaux sacrés
Dont la Terre est parsemée
Dans vos coeurs vibrants
Vous le pressentiez
C'est confirmé
Elle est là, notre Grande Mère
Et toi, mon frère
Toi ma soeur
Entends ce message
Ta Mère est là
Elle te réclame à Elle
Ouvre toi à son appel
Et deviens son Enfant
Eternel, et spirituel
(Initiation chamanique et magie naturelle)
Une quête chamanique faite au milieu de la forêt, du monde végétal au monde minéral, dans la montagne, de l'eau jusqu'au feu décrite dans un langage pur et vibrant.
Un document vécu et authentique, avec en prime des photos d'esprits de l'arbre, de l'eau, ou de la terre...
Un message profond et sincère, invitation à une reconnection à notre mère Nature, source de la plus pure Tradition.
Du côté de la spiritualité quotidienne, quelque chose de très dominant se dessine pour moi, de jour en jour. Quelque chose de primitif, archaïque, d'extrêmement profond, issu du fond des âges, de l'inconscient de l'humanité, qui n'a rien de moderne ni de trafiqué, qui n'a ni âge, ni nom, non, mais complètement Premier, dans le sens Primordial du terme. Ces dernières semaines, à chaque pratique, méditation, rêve, ou vision, je me suis sentie autre, tout en étant moi, dépouillée de toutes mes peaux sociales. Moi et mon âme, intermédiaire entre Ciel et Terre, à la merci des Esprits et de la Nature toute entière. Moi et mes guides, esprits de l'autre monde, que j'ai le sentiment d'avoir retrouvé, et non pas de rencontrer...comment le dire ? Ma vérité continue son chemin, lentement, sublimement...j'avance dans ce sens spirituel proportionnellement à ma chute matérielle...
Les traditions premières m'appellent. C'est un fait. Je suis en train d'explorer cela. Je me sens plus "ancienne" que je ne croyais. Il me semble qu'implacablement, c'est mon passage o